Notre CEO Frédéric Baudin à propos de la situation des crèches après la communication du canton de Vaud:

«Le canton de Vaud : un état surprotecteur qui doit maintenant assumer. Alors que la Confédération décidait mi-mars de fermer les écoles et de maintenir un accueil minimal dans les crèches pour permettre aux acteurs essentiels au fonctionnement du pays de mener leurs tâches à bien et pour protéger les personnes à risque, le gouvernement vaudois prenait la décision de fermer la grande majorité des crèches. A commencer par celles qui ne lui coûtent rien, les privées financées entièrement par les parents. Il maintenait une activité minimale uniquement pour les professions de la santé dans les réseaux, coupant ainsi le lien entre les enfants et leurs éducatrices habituelles.

Maintenant qu’il s’agit de régler le financement des pertes occasionnées, l’état qui protégeait tant sa population en mars se tait. Lettre ouverte, courriers et courriels adressés directement aux responsables politiques, rien… pas de nouvelles, pas de décisions… ni pour soulager les frais fixes des crèches, ni pour décharger financièrement les parents qui ont dû garder leurs enfants à la maison, ni même du côté de la caisse de chômage cantonale qui doit garantir l’application des décisions du Conseil fédéral en matière de chômage partiel. Pire, cette dernière tergiverse au lieu de nous soutenir.

Le groupe pop e poppa exploite des structures privées à but non lucratif, mais aussi des structures en garantie de déficit. Alors que l’instrument simple, efficace et direct du chômage partiel est une assurance solidaire financée par le fruit du travail, cette absence de décision cantonale coûte cher aux familles réservataires de places privées. Elle coûte aussi très cher aux communes qui vont devoir couvrir le manque à gagner de leurs structures. Et tout cela touche une fois de plus, par les contributions parentales ou par les impôts communaux, la classe moyenne et moyenne supérieure qui contribuent déjà majoritairement au fonctionnement de nos institutions d’importance systémique. Le gouvernement y est-il sensible ?

A bon entendeur !»